Le transformateur d'isolement va permettre de protéger l'utilisateur en cas de contact direct avec une tension issue du secondaire transformateur.
Comme le potentiel n'est pas référencé par rapport à la terre, il ne circulera aucun courant au travers de l'utilisateur.
Par contre en cas de contact direct entre les deux bornes de l'enroulement secondaire, l'électrisation est inévitable avec tous ces effets néfastes (arrêt cardiaque, destruction interne des tissus par effet joule sur le trajet de passage du courant, empoisonnement du sang, risque d'arythmie cardiaque...). Dans les entreprises d'électricité, toute "châtaigne" envoie à l’hôpital illico-presto.
Attention, les effets d'un choc électrique peuvent apparaitre plusieurs semaines après sa survenue.
Il ne faut surtout pas se croire protégé lorsqu'on utilise un transformateur d'isolement, il faut avoir les mêmes réflexes de sécurité que sans.
Brancher tous ses appareils de mesure dessus, n'a à mon avis aucun sens, il vaut mieux ne brancher que l'appareil à tester/dépanner.
Pour l'oscilloscope, ce n'est pas une bonne idée, la seule solution "sécurisée" et qualitative pour la forme des signaux mesurés est la sonde différentielle.
Pour l'alimentation de labo, celle-ci est normalement déjà isolée du secteur au secondaire (sauf si on relie la borne de terre à la tension de sortie), donc pas d’intérêt non plus.
Les transformateurs d'isolement (les vrais, pas les transformateurs de commande) restent chers et gagner en puissance permet de soulager un peu son porte-monnaie.
Il faut aussi installer au secondaire du transformateur d'isolement, un disjoncteur différentiel inférieur ou égal à 30mA. Cela permet de couper la tension en cas de double défaut à la terre et protéger au mieux l'utilisateur...