Bonjour à tous,
Alors voilà , ce post a pour objet, de vous faire part de la façon dont je perçois, moi, cette notion d’adaptation d’impédance, et ce, avec mes raisonnements et réflexes d’électrotechnicien. Vos remarques, me permettrons ainsi de savoir si je ne fais pas fausse route.
Pour étayer mon raisonnement, je me propose d’étudier le comportement d’un système comprenant un générateur de f.e.m E=12 V et de résistance interne r=10 Ω, et ce, en faisant varier la résistance de charge R.
Voici le schéma du systéme :
Voici dans ce tableau les grandeurs calculées.
Et voici les courbes des pertes, du rendement et de la puissance utile.
A l’étude de ces courbes un
électrotechnicien, qui, du fait de son métier, met en jeu des puissances relativement importantes, aura pour réflexe de minimiser les pertes dans le générateur (les pertes doivent être négligeables devant la puissance utile). Il se focalisera donc sur la courbe du rendement, il constatera que celui-ci est d’autant plus important que
la résistance interne du générateur est faible devant la résistance de charge et dira que son système est « adapté » dans ces conditions. Cela deviendra donc un réflexe pour lui et dira qu’il faut toujours satisfaire à cette condition.
L’electronicien HF, qui en général, a à faire à des puissances bien moindres, sera focalisé, quant à lui à adapter son système pour que la puissance utile soit la plus importante possible. (Tant pis si le rendement est faible). Au constat de ces courbes, il remarquera que cette condition est réalisée
si la résistance interne du générateur est égale à la résistance de charge et dira que son système est adapté. Notre incompréhension vient pour nous, électrotechnicien, du fait qu’il nous semble inconcevable de tolérer l’hypothèse qui consiste à avoir une résistance interne égale à la résistance de charge, car le rendement dans ces conditions est de 50% !!
Cordialement.