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Messages - vptech

#1
Il est aussi possible de:
- Mettre en place le dispositif avec sa charge (des électrodes dans l'eau, je suppose)
- En parallèle de cette charge, brancher un circuit composé d'un haut parleur en série avec une résistance d'une centaine d'ohms (pour ne pas faire éclater le haut-parleur et vos oreilles).

Si ça fait un sifflement strident, ça fonctionne. Puis en enregistrant le son avec un micro quelconque et un PC en utilisant Audacity, il est même possible de mesurer la fréquence en zoomant sur une portion enregistrée. (La forme du signal peut être déformée par le couplage acoustique mais doit de rapprocher de celle voulue, que je suppose carrée).
#2
Ce que vous cherchez correspond à  un J-FET:
Avec une tension gate-source à  zéro il est "complètement fermé". Quand cette tension commence à  être négative pour un JFET canal N ou positive pour un JFET canal P (plus rare), le courant à  la désaturation dimine (autrement dit il "s'ouvre" progressivement comme un bipolaire en régime linéaire). Pour les modèles à  faible puissance il y a par exemple le 2N5457.
#3
Il semble en effet que l'appareil d'Ali Express soit conçu d'une façon très particulière bien spécifique à  l'application: Temps de comptage très court déclenché sur niveau RF, voire même récepteur à  bandes discrètes dans les plages normalisées, qui indiquerait ensuite une valeur typique standard correspondant à  la bande présentant le plus fort RSSI lors de chaque scan fructueux (ç.à .d. où suffisamment de niveau est reçu).
#4
Honnêtement, je conseillerais vivement le RF Explorer http://j3.rf-explorer.com/ que j'ai d'ailleurs acheté.
Sa couverture en fréquence est impressionnante pour un appareil de ce prix. Je dirais même que généralement je ne m'attendais pas à  si bien en mettant si peu le prix... et pourtant!
#5
Aussi je réponds séparément à  cette question: "Deuxièmement, j'ai peine à  croire qu'un panneau solaire, en particulier avec une oscillation générée par un 4093 puisse delivrer un fort courrent en 220V 50Hz malgré le transorfmateur : y a t il un montage équivalant qui me permettrai de garantir un usage autour des 1 à  5A ?"

Pour ce qui est du panneau solaire, je n'ai aucune idée de sa puissance (donc de sa taille) mais pour tirer 5A en 220V, soit 1100 watts (donc plus de 92A en 12V!), il faut en effet un bidule de quelques mètres carrés, avec une bonne cinquantaine de kilos de batteries, déjà  rien que ça.

Le 4093 est l'oscillateur pilote pour commander le driver 50-60Hz. Ce n'est pas cela qui me choque mais le manque de driver intermédiaire pour commuter les MOSFETS avec peu de pertes (grosses capacités de gates à  "vaincre") car ici les pertes sont fatales (durant la transition: 92A x 6V ~ 550W dissipés par les puces en transitoire). Quant au transformateur (qui doit lui aussi faire plusieurs dizaines de kilos pour transformer 1100W à  50-60Hz), il faut qu'il soit conçu pour cet usage (donc difficile à  trouver et à  prix prohibitif). Les transformateurs abaisseurs utilisés "à  l'envers" en attaquant par le secondaire ont un très mauvais rendement (le secondaire est enroulé à  l'intérieur et non pas côte à  côte avec le primaire, à  quelques rares exceptions près). Ca marche pour bricoler mais pas pour faire même une centaine de watts.

En conclusion: Pour une utilisation plus réaliste (en rapport avec le panneau et les batteries disponibles), une fois fixé sur la puissance utilisable, l'achat d'un "inverter" (onduleur) du commerce, même de qualité médiocre, vous donnera de meilleurs performances pour dix fois moins cher (voire encore moins) que l'équivalent construit selon la méthode proposée. (Les petits onduleurs modernes convertissent d'abord la tension à  haute fréquence pour réduire la taille et le coût du transformateur, puis génèrent le 50Hz "en escaliers", déjà  mieux que le carré brut, avec des drivers fonctionnant directement à  310VDC). La réalisation d'un onduleur par vous même n'a d'intérêt que pour le plaisir de le concevoir et de le mettre au point, et elle n'est pas sans danger.
#6
Bonjour,
La première remarque que je peux faire c'est que la partie chargeur du schéma est "remplie de pertes". En effet, partir de 24V vers 12V en passant par une série de régulateurs linéaires, ça va non seulement chauffer "dur" mais aussi gaspiller plus de la moitié de l'énergie fournie par le panneau. De plus, si c'est juste "de principe" ça va être très difficile à  mettre au point car c'est bourré de feedbacks dans tous les coins, au point que c'est peu compréhensible. De plus, des batteries 2x6V = 12V qui passent ensuite vers un régulateur 12V, c'est non seulement inutile mais en plus ça ne marchera pas.

Le principe très général (avant la compréhension de tout schéma) pour l'exploitation d'un panneau solaire est qu'il faut respecter au moins deux conditions de base:

1) Tirer du courant depuis le panneau jusqu'à  ce que sa tension tombe à  80-90% de sa tension à  vide
(Meilleur rendement et échauffement limité du panneau qui "n'aime pas" être à  vide en plein soleil)
NB: Le "coude" d'écroulement de tension se situe à  un courant qui dépend bien entendu de l'ensoleillement. Donc le courant tiré doit bien s'ajuster intelligemment.

2) Charger la/les batterie(s) (au plomb 12V, vu le schéma) tant que sa/leur tension ne dépasse pas 13.5V
Cela signifie qu'en cas d'ensoleillement avec batterie chargée il faut dissiper la puissance électrique du panneau dans une charge résistive de délestage.

Partant de ces principes fondamentaux, la meilleure architecture (mais assez complexe) consisterait en:

1) Un convertisseur DC-DC avec sortie en mode courant, et dont la consigne du courant de sortie serait dynamiquement ajustée d'après la chute de tension présente en entrée (80-90% x 24V étant l'équilibre à  viser).

2) Ce convertisseur en mode courant débitant dans la batterie 12V par une diode: Un superviseur de tension batterie qui viendrait commuter une charge résistive dès que la tension dépasserait 13.8V et la déconnecterait dès que la dite tension descend à  13.2V (hystérésis pour éviter les basculements incessants). Je suppose que la tension batterie serait alors pleinement exploitable telle quelle.

Comme c'est un peu compliqué pour un novice, je conseillerais plus simple, et presque aussi bien:

1) Deux batteries 9V (ou 3 x 6V) en série faisant au total 18V (soit 75% de 24V).
2) Le panneau chargeant les batteries directement par l'intermédiaire de 3 diodes de puissances en série.
(Du moment que le courant maxi de charge des batteries est dimensionné en rapport avec le courant maxi du panneau, ça se débrouillera très bien et le panneau 24V sera "tiré" à  18 + 3x0.7 = 20V environ, soit 83%, pas mal).
3) Un convertisseur DC-DC du commerce (voire un petit module TRACO) qui convertit le 18V en 12V bien stable avec peu de pertes.
4) Le système de supervision de surcharge toujours là  (comme dans l'autre système) fait avec un trigger de Schmidt à  ampli-op, un transistor de puissance et des grosses résistances sur radiateurs (dimensionnées pour la pleine puissance du panneau). Dans ce cas on pourrait choisir des seuils vers 19.5V et 18.5V.
#7
Vous pouvez faire sans, mais alors ce sera "à  tâtons" pour mettre au point l'émetteur et vérifier le type de modulation de votre jouet. (Je l'ai fait dans ma jeunesse, c'est faisable mais plus laborieux. Il ne faut pas se décourager facilement). D'une manière générale, se lancer dans la radio coûte quand même un minimum. (200 euros aujourd'hui ce n'est rien par rapport aux fortunes qu'il fallait encore débourser il y a quelques années pour du matériel équivalent).
#8
Dans un premier temps l'émetteur est plus facile à  faire. Je suppose que vous voulez simplement communiquer en voix sur la fréquence du jouet existant, donc avec un émetteur à  modulation AM ou FM. Un petit analyseur de spectre comme le "RF Explorer" serait tout indiqué pour ce genre d'aventures. (J'ai lu dans le fil de discussion qu'il y avait du "code", un analyseur logique et des autres fréquences à  utiliser, mais j'avoue que je ne sais pas à  quoi ça fait référence...).
#9
Bref, pour résumer: Sur les lignes de distribution, sous réserve qu'on augmente la tension au départ (à  la centrale) avec un transformateur élévateur et qu'on la rabaisse à  l'arrivée (quartier/ville) avec un transformateur abaisseur, le courant de ligne entre les deux transformateurs sera moins grand (du même facteur mais inversé) pour transmettre la même puissance sur une longue distance. Ca présente l'avantage de pouvoir utiliser des câbles moins gros (qui dans le cas contraire seraient de véritables barres refroidies par fluides et coutant une giga-fortune).

Pour ce qui est des appareils domestiques (en principe alimentés à  tension fixe), c'est un autre sujet. Comme écrit par les participants avant moi, seuls les appareils munis d'alimentations à  découpage supportent de grandes plages de tension (parfois 90V-250V) car le système de conversion de puissance (à  tension de sortie fixe) adapte son rapport de transformation. C'est comme si on avait un transformateur variable, donc quand il part d'une tension plus haute il consomme moins de courant (pour une même puissance, là  aussi).

Pour tous les autres appareils (lampes, chauffages, moteurs simples, alimentations à  transformateurs classiques) le courant augmentera dans le cas d'une surtension, provoquant bien entendu une destruction de l'équipement.
#10
Je ne connais pas du tout les modules que vous utilisez, donc je propose plusieurs pistes (plusieurs cas possibles, indépendamment ou simultanément):
1) Le module qui commande le relais n'est pas prévu pour les charges inductives, donc il faut ajouter une diode de roue libre (c.à .d. en parallèle avec la bobine mais en inverse) pour éviter que les surtensions induites dans la bobine (à  la coupure) ne viennent perturber, voire endommager, le dit module.
2) Le bobinage du relais consomme trop, provoquant un écroulement de tension du régulateur interne au module (si c'est fait comme ça) qui provoque à  son tour à  chaque fois une réinitialisation du module.
3) Le circuit du contact relais dans lequel, je suppose, un courant assez important circule, prend son alimentation sur un câble partagé avec le module de commande, assez loin (1 mètre ou plus) de l'alimentation principale. Une "impédance commune de ligne" ainsi créée peut aussi provoquer des perturbations du module. A plus forte raison si des entrées de commande (interrupteurs poussoirs etc...) partagent aussi un même "commun" (masse ou référence positive), pris ailleurs que depuis le module lui-même.

Notons que ces suggestions sont peut-être hors sujet, mais comme je ne comprends absolument rien à  la description globale, j'en suis resté aux conseils très généraux...
#11
L'histoire de famille est aussi compliquée que la tâche de deviner de quel appareil il s'agit.  ;D (C'est un gendre qui a deux belles mères en cours de validité?)
"Brouiller" sous-entendrait que c'est un système radio, mais apparemment la discussion demeure sans son initiateur...
#12
Bonjour,
Repassant après plusieurs jours, je modifie pour que ma réponse soit plus claire et nettoyée des remarques corrigées dans le second commentaire. (Mais je pense que le projet n'est plus très actif...)

Vous comptez encore ajouter un étage de puissance. Mais honnêtement, en optimisant les calculs de vos résistances (+ remarques qui suivent) cette topologie peut suffire sous réserve que les transistors finaux soient dimensionnés en conséquence, bien sûr. Sinon çe ne sera pas très optimisé, question rapport nombre de transistors / performance.

Ainsi, à  votre place je prendrais la sortie au point de jonction R9-R5 (que je déconnecterais de la masse en enlevant par la même occasion ces résistances de collecteur inutiles), l'autre borne du HP étant prise sur la masse. Out et out2 étant en phase mais complémentaires selon l'alternance, ça "marche" théoriquement ainsi.

Mais le problème majeur va résider dans la distorsion de raccordement provoquée par l'étage Q3-Q6 (essayez avec un sinus de faible amplitude en entrée, mais "en vrai"). En effet, il faudra que ces transistors chauffent (par rapport à  Q1-Q4) pour qu'un courant de polarisation "classe AB" (et non en fonctionnement en classe B, voire même C) s'établisse. Or ils ne chaufferont de toute façon guère, vu le faible courant de polarisation. Pour éviter ce problème vous pouvez insérer une diode en série sur l'émetteur de Q4 et l'émetteur de Q1. Ainsi, un courant sera déjà  présent au repos, permettant aux étages suivants d'être maintenus polarisés au point zéro.

Enfin, une fois les problèmes de polarisation et de distorsion de raccordement réglés, une éventuelle non linéarité pourrait être corrigée par une contre-réaction (en sacrifiant le gain en tension). Mais comme votre ampli n'est pas inverseur il faut insérer un inverseur dans la chaîne de contre réaction (Vin -> résistance -> Entrée ampli et par ailleurs: Vout -> inverseur de tension -> résistance -> Entrée ampli).

Revenons enfin sur les valeurs de résistances. Il est clair qu'avec 1K en résistance d'émetteur, les transistors de sortie sont polarisés avec un courant très faible. Ca va sérieusement manquer de "niaque" pour attaquer une charge dans les 8 ohms... Le reste devra bien entendu être recalculé aussi en conséquence.

Voilà  donc ces quelques pistes si vous souhaitez conserver cette topologie.
#13
Bonjour Bertrand. Toutefois il n'y a en genéral pas beaucoup de vidéos conjugant à  la fois simplicité et démarche de calcul pratique pour la conception d'un étage à  trsnsistor. C'est ce qui m'a poussé à  publier ceci. Ceci dit, je ne voudrais pas faire de polémique mais les vidéos de Thonain que j'ai vues, je ne préfère personnellement pas toutes les conseiller à  l'aveugle (p.ex: https://www.youtube.com/watch?v=RZOQheLjclE , celle là  vraiment, bof...). Le problème, c'est que ça induit parfois les débutants en erreur d'un côté par des imprécisions notoires (pas vraiment conformes aux règles de l'art), et d'un autre côté par les détails inutiles qui ne servent qu'aux théoriciens et aux concepteurs d'instruments de précision (la courbe Vbe = f(Ib), le courant de fuite bloqué, la résistance dynamique de la base, les graphes à  entrées multiples dans tous les sens, et d'un autre côté un transistor avec un circuit de polarisation qui fonctionne à  moitié par chance...)
#14
Bonjour à  tous,
Ayant remarqué que de nombreux participants demandent des tutoriels sur les transistors accessibles le plus possible au moins initiés (qui sont vite perdus par la plupart de la documentation abondante qu'on trouve partout, ou au contraire ne trouvent pas les informations concrètes pour mener à  bien le calcul des montages), et ayant même reçu une demande en MP de soutien, entre autres dans ce domaine, j'ai pensé rassembler et résumer "à  ma manière" ce qu'on trouve ailleurs, mais expliqué avec le minimum de théorie avancée tout en tentant de faire comprendre:
- Comment ça marche sans rentrer dans des démonstrations savantes ni recourir à  des schémas en dynamique qui perdent les débutants (bien qu'ils soient très utiles pour la conception plus avancée)
- Comment calculer et concevoir dans les cas les plus simples qui peuvent déjà  permettre de se débrouiller pas mal en basses fréquences.

Je n'ai bien sûr rien inventé mais j'ai voulu rassembler dans un seul petit document tout ce qui est nécessaire, et seulement cela, pour la conception autonome de montages à  transistors. Je n'ai pas vu toutes les vidéos de Philippe et Bertrand donc il est possible que ça recoupe une ou plusieurs de leurs vidéos sans que je ne l'ai remarqué. Mais comme les demandes de cours élémentaires de conception de circuit affluaient, voilà , je me suis dit: autant que ça profile à  tout le monde. Voir pièce attachée! (Pour réassembler ce document coupé en 2 car plus de 256K, utilisez ce freeware: https://www.commentcamarche.net/download/telecharger-34056749-hjsplit )

Conditions nécessaires pour suivre: Savoir bien distinguer la tension et le courant, savoir ce qu'est une diode, et connaître la loi d'Ohm ainsi que ce qu'elle signifie concrètement.
#15
Bonjour!
Le tout-CMS, c'est le seul cas où j'utilise des PCB gravés. Sinon j'utilise simplement pour les CI CMS des adaptateurs SO->DIP que je remonte sur de la plaquette à  pastilles classique au pas de 2.54mmm. Pour l'anecdote amusante, j'ai connu un radio amateur qui faisait ce qu'il appelait du "CMS en 3D", bref une construction de mini-dominos soudés en l'air dans tous les sens, sur un plan de masse. Pour la HF ça pouvait marcher très bien. Mais question maintenance, esthétique et solidité, là  c'était autre chose :-D A part ça j'ai déjà  vu des plaquettes avec des pads CMS mais je ne sais pas où elles avaient été achetées. En plus c'était pas terrible, la façon dont tout était disposé...