Imprimer

Merci de vous connecter ou de vous inscrire.
1 heure 1 jour 1 semaine 1 mois Toujours
Connexion avec identifiant, mot de passe et durée de la session

[mrn]

Bonjour,
je travail actuellement sur un projet d'enceinte Bluetooth (qui propose d'autre option que celles du commerce, dont un DSP).
L'enceinte est évidement alimenté par une batterie et se compose de plusieurs modules importants : un Raspberry pi 3 b+  pour le traitement logique du signal audio, une petite interface audio USB pour l’acquisition du signal, un écran tactile capacitif de 7" et bien-sure, une carte faite maison qui gère le volume des différente entrés (RCA ou Bluetooth) via un bus I2C.
Cette carte fonctionne de la manière suivante : le signal d'une des entrés est envoyé dans un atténuateur audio pilotable en I2C, une fois l’atténuation effectué, il est envoyé a l'interface audio, il est traité par le Raspberry pi, puis est ré-injecté dans la carte pour être amplifié par un ampli op (LM387). pour finir il est envoyé a l'ampli.

Cette carte ne consomme que  10 a 20mA, donc je l’aimante en 5v directement sur le Raspberry pi.
le soucis que je rencontre, c'est que j'ai énormément de parasites provenant du Raspberry qui se retrouvent dans le signale audio. au point ou le chargement d'un fichier est audible sur la sortie audio...
j'ai essayé de faire un petit filtre LC pour filtrer l'alimentation de la carte, mais cela ne supprime pas tout les parasites...
j'ai acheté une tonne d'isolateurs en tout genre (isolateur i2c, transformateur audio, isolateur DC/DC, isolateur USB...),l'idée étant d'isoler galvaniquement la carte afin que les parasites cessent. je ne les ai pas encore reçus.

De manière générale, a chaque fois que je travail sur des circuits intégrant une partie numérique et une partie analogique, je me heurte à  des soucis de parasites, mais je ne parviens jamais a trouver une solution pleinement fonctionnel. Comment fonctionnent les circuits du commerce ? comment font ils pour ne pas avoir ce genre de soucis ? Y a il des règles a respecter (en dehors du plan de masse), pour éviter ce genre de désagréments ?
Enfin, que puis-je faire pour améliorer mon projet ?

ps : J'ai mis des condensateur de découplage sur chaque composent critique.


merci d'avance, bonne journée a vous !

[loulou31]

Bonjour,

Le problème c'est qu'en audio on est très sensible aux parasites, car l'oreille est un capteur très fin.
Le question est de savoir si c'est un problème d'alimentation ou de boucle de masse. Pour cela la solution serait d'alimenter temporairement ton module avec des piles ou accus.  Est ce que le signal atténué en sortie de ton module est déjà  parasite.

Jean-Louis

[mrn]

Salut,
merci pour ces réponses rapides.
J'ai essayé ce matin d'alimenter la carte sur une batterie, a part.
Les parasites ont drastiquement diminué, bien que toujours présents.
J'ai l'impression que le signal en sortie est déjà  parasité car si je mute l'entrée du module, les parasites ne bougent pas...
Pensez vous que mon idée d'isoler complétement la carte peux fonctionner ?
Je me suis renseigné sur les boucle de masse, mais j'avoue ne pas vraiment saisir le fonctionnement.
Sur l'article wikipedia qui parle de ça, ils disent que le fait d'avoir plusieurs sources de masse est plutôt bénéfique. En l'occurrence, j'en ai 3 (une sur l'alim, une sur L’USB, une sur l'i2c).
Je suis en train de me renseigner sur la mise a la masse en étoile, mais plusieurs points me taraudes : comment implémenter ça dans un circuit, et qu'en est il du plan de masse ?
Dois ont faire des pistes de masse ''en étoile'' (même si j'ai bien compris qu'il ne s'agit pas d'une question de forme mais de typologie) et entourer tout cela d'un plans de masse connecté seulement au centre de ''l'étoile'' a la masse ?

merci.